LE RÉSISTANT
Français et fière de l'être.
Je m'appelle Charker, 47 ans, français, routard.
Depuis des années, je parcours la France de long en large en essayant de ne jamais dormir dans certaines associations. Leurs politiques sociales pro migrants et leurs volontés de vouloir m'obliger à prendre les allocations sociales m'hérisse le poil le plus au point.
Pour m'en sortir, je travaille à droite et gauche ou par obligation, je fais la manche mais jamais je ne profite de la solidarité sociale comme certains voudraient que je le fasse et que d'autres le fond depuis des décennies.
Mon voyage a commencé il y a bien longtemps, une période noire, une période où mes parents adoptifs se sont comportés, plus comme des tortionnaires, que comme des parents aimants et soucieux de mon avenir.
A l'âge de quatorze ans, alors que mon père adoptif habitant comme expatrié au Sénégal avec sa nouvelle femme, retrouvée trois ans plus tôt à Soissons après des années sans nouvelles, suite à leurs tromperies de l'un et l'autre sous le nez et la barbe de leurs conjoints respectifs. Ayant une mère adoptive qui n'a jamais voulut d'enfant mâle, avec une histoire compliquée et un âge avancé, faisant tout son possible pour que je ne sois jamais dans ses pattes, me laissant soit à l'internat soit chez une grand-mère paternelle qui ne me voyait que par l'image d'un enfant rapporté à la famille, qui ne devait n'avoir ni liens, ni affiliations, ni amour et dont les coups pleuvaient comme des salves de cinq à dix missiles par minutes, que je sois chez l'un des trois parents, voyant mon avenir s'assombrir de jour en jour avec une envie de partir définitivement de cette terre, un homme, professeur d'histoire et proviseur de mon établissement, me donna le goût de cette matière en nous remontant dans l'histoire et la géographie comme si nous y étions. A ce moment là, une envie folle de découvrir cette face cachée de mon éducation me donna envie de parcourir contre vents et marées pour tous savoir sur la seconde guerre mondiale.
Après deux ans passé à écouter, trembler, pas par peur des mauvaises notes en histoire ou en géographie mais plus par cette sauvagerie exercer par la haine de certains hommes capables d'exterminer d'autres hommes, mon envie d'en connaître plus, fût incontrôlable et je décidais de partir à l'aventure sur les traces de ces héros qui marqua l'histoire du monde.
Je trouva des petits travaux dans différentes régions en suivant la progression allemande et visitant ainsi les lieux marquants où soldats, résistants et inconnus marquèrent de leurs empreintes la force et la volonté de rester libre et français jusqu'à la mort si il le fallait.
Après plusieurs mois de vagabondage entre plaines, villes villages et bord de mer, mes ressources commença par s'épuiser et je devais trouver un moyen de me faire de l'argent. Donc je décidais d'aller à Paris.
Je ne suis, heureusement pas, seul sur la route car je suis accompagné de ma fidèle Maya, chienne Border collie de 8 ans qui hélas est refusée dans certaines associations car et, cela me fait hurler, les migrants ont peurs des chiens.
En ce moment, je suis à Paris, dans le quatorzième arrondissement. J'aide une personne âgée qui vient de passer vingt mois entre opérations de la hanche gauche et droite, un staphylocoque, le fémur gauche et l'œil gauche pour la cataracte qui était extrêmement aggravée.
Maintenant qu'elle va mieux, je vais me trouver sans emplois. Je lui faisais les courses, sortais son chien et envoyais les papiers par internet. Oui, demander à une personne d'un certain âge de renvoyer des documents par internet c'est hallucinant, comme si cette génération pouvait être des génies de l'informatique !
Ça y est, l